« Mais, au fond même de la vie, une puissance formative têtue reste en réserve, attendant que soient levés les obstacles qui l’entravent. »
J.Starobinski
Prenant comme centre d’attention cette puissance formative têtue, la formation s’appuie sur les dynamiques suivantes :
1. Les ateliers (Week-ends expérientiels)
Ils donnent l’occasion aux participants d’éprouver les enjeux personnels et groupaux suscités tant au niveau de la diversité des langages que de celle des dispositifs proposés.
Chaque atelier met en jeu de manière différente le rapport de chaque participant comme du groupe :
- avec la matière/langage (argile, peinture, images, graphisme, écritures mais aussi personnages, sons, mouvements corporels, voix)
- avec le cadre tantôt contraignant, tantôt flexible, semi-directif ou ritualisé
- avec le groupe qui évolue au fil du temps et des expériences et
- avec l’animateur qui fait découvrir un style et invite à forger le sien propre
Chaque atelier est proposé par un animateur spécifique, membre de l’association.
2. Les groupes de réflexion
Ils ont lieu après chaque atelier. Ils proposent une dynamique identitaire (mise en forme de son identité d’animateur) et groupale (mise en forme du corps groupal, exploration de ce qui coince, de ce qui porte, de ce qui maintient en mouvement).
Les groupes de réflexion ont pour objectifs :
- l’élaboration de l’expérience vécue en ateliers
- la mise en perspective théorique
- l’articulation avec les concepts proposés
- la construction d’outils personnalisés
Ce travail s’effectuera par :
- la tenue d’un journal personnel tout au long de la formation
- l’analyse de l’expérience traversée dans sa dimension individuelle et groupale
- la réflexion concernant l’animation et le cadre (influence, interprétation, dimension psychothérapeutique, processus créateur, transfert, …)
- les lectures et le travail des référents théoriques proposés
3. Les conférences
Les conférences ont pour but d’alimenter la réflexion théorique des participants et de susciter l’élaboration de repères personnels au travers d’exposés de pratiques variées.
Elles donnent aussi l’occasion d’entendre des personnes pratiquant des ateliers dans divers domaines.
Elles ouvrent une dynamique de rencontre avec l’extérieur.
4. Travail de fin de formation (« monstration » et travail écrit)
En fin de parcours, il est demandé à chaque participant de présenter à son groupe ainsi qu’au groupe qui arrive au terme de sa première année, en présence des formateurs, une « monstration », mise en espace-temps de l’expérience traversée au cours de la formation, par :
- une mise en forme personnelle
- sur un espace scénique dont il définira les contours
- avec les médiations expressives qu’il choisit
Parallèlement, chaque participant remet aux formateurs un texte décrivant la mise en place d’un atelier d’expression créatrice dans un contexte particulier, réel ou rêvé, en tenant compte des aspects conceptuels (cadre, dispositif, argumentation, …) comme des aspects concrets (espace, matériel, …).